sábado, 22 de abril de 2017

Célébrez ma Terre! Celebrate my Earth! . Serait-il possible la construction d’une vision narrative interculturel de l'environnement?

 3. Serait-il possible la construction d’une vision narrative interculturel de l'environnement?

 

Julio Enrique Correa

 


L'Accord de Paris (COP21) approuvé le 12 décembre 2015 est devenu un événement environnemental historique capital pourquoi est le premier accord universel pour le climat approuvé à l’unanimité par les 196 délégations (195 États + l'Union Européenne) en établir de règlements climatiques pour aboutir la lutte contre le réchauffement climatique dans le monde entier. Par contre deux ans aprés un seule président d'un pays responsable de emission de gaz (Donald Trump) entraîne de nombreuses incertitudes quant à l’évolution des négociations internationales sur le climat. La pensée nationaliste autoritaire de Donald Trump croit suffisant pour qualifiér le changement climatique de «canular» inventé par les Chinois et ainsi promis d'«annuler» l'accord sur le climat et de relancer les énergies fossiles. Puis, en vertu de la politique faisant autorité exercée par le président américain Donald Trump, les Etats-Unis passera bien sûr sur le changement climatique et tirer du pacte mondial pour réduire les émissions.
          Une telle incongruité dans les accords internationaux exercés par les autorités pose la question de savoir si plus que les signatures pour parapher les accords dans les spécifications techniques des objectifs thermiques à atteindre et les investissements économiques nécessaires à leur réalisation, aurait besoin d'un travail interdisciplinaire systématique pour les accomplir. Dans ce cas, l'intérêt de s'occuper d'un problème qui menace le monde entier se concentre sur l'environnement, d'où aucune frontière ni aucune question nationale ne doit être prise en compte mais pour se soumettre à l'ordre environnemental impliquant à tous. Si la survie de l’environnement est une défi essential pour la vie dans la terre, est nécessaire developpeur l'exercice de la compréhension interculturelle de l’environnement. Les contextes politiques autoritaires répondent à une seule culture dominant de caractère national ou tribal soutenu par hégémonies ethniques, religieuses ou de classe social, installés dans un territoire occupé et défendu pour une système militaire. Par conséquence, l'environnement est conçu comme une propriété que ne se partage pas avec les autres, de mëme maniere que les autres cultures sont méprises et n’est pas possible accorder ou aboutir une changement substantiel d’opinion.
         La communication réfléchissante et la compréhension de la perspective d'une autre culture joue un rôle de soutien pour la construction narrative interculturelle. L'Antarctique peut ëtre un exemple de collaboration interculturelle international où les relations entre les individus de différentes nations repose sur la coexistence pacifique entre eux au lieu d'être marquée par les règlements des nations (Herzog, 2007). La perspective interculturelle est fournie sur la notion de différence de point de vue qui enrichit l'approche dans la résolution des problèmes communes. Dans le gouvernement du Canada, la reconnaissance de «la diversité des Canadiens en matière de race, la couleur, origine nationale ou ethnique, est une caractéristique fondamentale de la société canadienne». Le Québec a développé un modèle appelé interculturalisme. Il diffère politiquement du multiculturalisme qui répond à une stratégie de Pierre Elliott Trudeau pour répondre au mouvement nationaliste au Québec, proposant que la diversité des cultures, plutôt que les deux cultures fondatrices, soit reconnue. Puis les Canadiens français devenant un groupe linguistique. Ce modèle correspond à la représentation idéale du bon multiculturalisme et est cohérent, jusqu'à un certain point, avec le modèle interculturel proposé par le gouvernement québécois. Ce modèle suggère que l'interaction entre les cultures devrait être l'objectif de toute politique d'intégration, mais en même temps, elle proclame qu'il devrait y avoir plus qu'un échange collectif de cultures. L'intégration doit être réalisée dans un contexte linguistique, historique et culturel unique, spécifique à la société québécoise. Cet aspect de l'interculturalisme est de plus en plus présent dans le multiculturalisme au Canada. Ce concept est applicable à la conception des accords interculturels tels que ceux qui composent le tissu de l'Union européenne et d'expliquer l'échec  d'intégration des pays autoritaires avec une tradition impériale. Le type d'organisation verticale de la société favorise les élites et la culture dominante. Au contraire, une vision post-coloniale mettra en question le régime des inégalités à tous les niveaux et proposera une organisation horizontale de la société, mettant chaque culture et chaque groupe au même niveau (Duchastel, 2010). Cela le but de la démocratie et de la coopération internationale!
          Alors que la conversation démocratique s'ouvre à l'expression de niveaux de sens multiples qui cherchent une netteté des définitions, des conversations stéréotypées rigides au lieu persistent en répétition des copies d'une seule vue qui deviendra un dogme ou un manifeste qui alloue les cultures pour rester fidèles aux croyances religieux ou à les conventions politiques de pouvoir au lieu d'évoluer vers des expériences humaines enrichissantes. Le film d'Alexander Sokourov "Francofonia" (2015) montre différents niveaux de conversation sur les récits de deuil (Correa, 2016) véhiculés par les arts visuels lors de l'invasion nazie en France et en Russie qui ont transformé les objets esthétiques en trophées de guerre dans les contextes variables des différentes cultures européennes En louant plus les objets que les hommes concrets et leurs contributions diverses à la humanité. «L'Europe est partout. Nous nous asseyons, en face l'un de l'autre, et notre lot est un et le même».
          Nous comprenons que la construction narrative interculturelle est une processus progressif d'essais qui est plein des malentendus, non seule de significations dans les diverse langues et cultures mais aussi de les difficultés de la pensée et de la compréhension autoritaire. Ceci est également le cout difficile d’ arriver à un accord vrai et durable.

Would it be possible to build an intercultural narrative view- of the environment?
          The Paris Agreement (COP21), approved on December 12, 2015, has become a major historical environmental event. This is the first universal climate agreement unanimously approved by the 196 delegations (195 States + the European Union) to establish Climate regulations to achieve the fight against global warming. On the other hand, two years after a single president of a country responsible for the emission of gas (Donald Trump) causes many uncertainties about the evolution of the international negotiations on the climate. Authoritarian nationalist thinking thinking by Donald Trump believes it is enough to qualify climate change as a "hoax" invented by the Chinese and thus promised to "cancel" the agreement on climate and to revive fossil energies. Under the authoritative nationalist policy exercised by US President Donald Trump, the United States so will switch course on climate change and pull out of a global pact to cut emissions. Such incongruence on international agreements by the authorities raises the question whether more than signatures to initial agreements in the technical specifications of the thermal objectives to be achieved and the economic investments necessary to achieve them would require interdisciplinary work systematically accomplished. As democratic conversation opens up to the expression of multiple levels of meaning that seek clarity of definitions, rigid stereotyped conversations instead persist in repeating copies of a single view that will become a dogma or manifest that allocates cultures to remain faithful to religious beliefs or political conventions of power instead of evolving into enriching human experiences.
          In this case the interest of caring for a problem that threatens the whole world leads to focus in the environment, hence no boundaries nor national matters are to be taken in account but to submit to the environmental order involving all. Contrarily, the environment is conceived as a property that is not shared with others, in the same way that other cultures are misunderstood and it is not possible to grant or reach a change of opinion. If the survival of the environment is an essential challenge for life in the land, it is necessary to develop the exercise of intercultural understanding of the environment. Authoritarian political contexts respond to a single dominant culture of national or tribal character supported by ethnic or religious hegemonies settled in occupied territory and defended for a military system.
          The intercultural perspective is provided on the notion of difference of point of view that enriches the common approach in solving problems. In the Canadian Government the recognition of ‘the diversity of Canadians as regards race, colour, national or ethnic origin, are a fundamental characteristic of Canadian society”. Quebec has developed a model called interculturalism. It differs politically from multiculturalism that responds to a strategy of Pierre Elliott Trudeau to answer to the nationalist movement in Quebec, proposing that the diversity of cultures, rather than the two founding cultures, was to be acknowledged, French Canadians becoming a linguistic group. This model fits with the ideal representation of good multiculturalism, and is coherent, up to a point, with the intercultural model proposed by Quebec’s government. This model suggests that interplay between cultures should be the aim of any integration policy, but at the same time it proclaims that there should be more than a collective interchange of cultures. The integration should be accomplished inside a certain linguistic, historical and cultural context, which is the one specific to the Quebec society. This aspect of interculturalism is more and more present in multiculturalism in Canada. The type of vertical organisation of society favours elites and the dominant culture. On the contrary, a post-colonial view will question the regime of inequalities at every level and propose a horizontal organisation of society, putting every culture and groups on the same level (Duchastel, 2010). This concept is applicable to the design of intercultural agreements such as those that form the fabric of the European Union and to explain the failure of countries with an authoritarian imperial tradition to integrate it. Reflective communication and understanding of the perspective of another culture plays a supporting role for intercultural narrative construction. Antarctica can be an example of international intercultural collaboration where relations between individuals of different nations are based on peaceful coexistence between them rather than being marked by the rules of nations (Herzog, 2007).
          We understand that intercultural narrative construction is a progressive process of testing which is full of misunderstandings, not only of meanings in the various languages and cultures but also of the difficulties of authoritarian thought and understanding. This is also the difficult cost of reaching a true and lasting agreement.

References




DUCHASTEL Jules, “Multiculturalism: what are our discontents about?” Seminar held in Buenos Aires: “Nación, Diversidad. Pluralismo. Entre el crisol de Razas y el Multiculturalismo. Miradas cruzadas Argentina-Canadá”, 15-16 XI 2010.[PF1] 
CORREA, Julio Enrique, Análisis sistémico de la comunicación y construcción de narrativas estéticas por super-sistemas grupales, sociales y culturales. Revista Perspectivas en Psicología, Revista de Psicología y Ciencias afines, 2016 (In Press).

SOKOUROV, Alexander, "Francofonia", Film 2015.

HERZOG, Werner, Encounters at the End of the World, Film 2007